Hervé Patrick Opiangah, influent homme politique gabonais, est introuvable depuis plusieurs jours. Accusé de viol et de détournement de mineur, il serait, selon une rumeur insistante, réfugié à l’ambassade des États-Unis à Libreville. Cette information, non confirmée, enflamme les débats et soulève des questions sur les dessous d’un scandale mêlant justice et manœuvres politiques.
Une disparition qui fait trembler le pouvoir
Cette affaire intervient alors qu’Opiangah dénonçait récemment un contrat opaque de 65 milliards de FCFA avec Webcor et s’opposait au référendum constitutionnel du 16 novembre. Ses proches parlent d’un complot pour le réduire au silence, tandis que ses détracteurs y voient une fuite face à la justice.
Les propos qu’il aurait adressés au général Oligui Nguema, « Mon général, ce n’est pas ce que l’on s’est dit », intriguent. Ces mots laissent supposer des tensions internes au sommet de l’État, à l’approche de la présidentielle où Oligui Nguema est pressenti candidat.
L’ombre d’une médiation
Face à cette crise, certains appellent à une solution pacifique, inspirée des traditions gabonaises. Une intervention des sages pourrait apaiser les tensions et éviter que cette affaire ne fragilise davantage la stabilité nationale.
Cependant, la question reste ouverte : Opiangah, habitué des cercles du pouvoir, révélera-t-il des secrets explosifs s’il est contraint de revenir sur la scène publique ? En attendant, le pays retient son souffle, partagé entre incertitude et inquiétude pour son avenir.