Le Dr Séraphin Moundounga, président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), a adressé un discours percutant à l’Assemblée constituante, appelant à une refonte du système politique gabonais. Il a critiqué le modèle semi-présidentiel français, jugé obsolète et inadapté aux réalités du pays.
Moundounga a souligné que la démocratie se divise principalement entre régimes parlementaires et présidentiels, remettant en question la pertinence du modèle français, souvent copié mais inefficace au Gabon. Selon lui, ce système favorise une concentration du pouvoir, où le président agit sans responsabilité.
Un passé à revoir
En examinant l’histoire politique du Gabon, Moundounga a évoqué les échecs des différents régimes instaurés depuis l’indépendance, posant la question cruciale : « Faut-il persister avec un modèle qui s’épuise même en France ? » Son analyse invite à une réflexion sur l’avenir politique du Gabon.
Vers une nouvelle gouvernance
Moundounga a plaidé pour un cadre constitutionnel qui garantisse l’efficacité et la responsabilité du gouvernement. « Choisissons un régime qui serve réellement l’intérêt du Gabon et de ses citoyens », a-t-il déclaré.
Une opportunité à saisir
Ce plaidoyer pourrait signaler un tournant décisif pour le Gabon, alors que le pays envisage une refondation de son modèle de gouvernance, offrant une chance de réévaluer les fondements de la démocratie au service du peuple.