Société

Édition de Awu m’awu : Essola et Moukouama s’opposent sur le livre de Bilie-By-Nze

Un débat intense a récemment secoué les réseaux sociaux entre Marlène Fabienne Essola Efountame, juriste de renom, et Eric Chamberland Moukouama, journaliste influent, autour du livre d’Alain Claude Bilie-By-Nze, Awu m’awu : oser l’espérance pour un nouveau Gabon. Cet échange met en lumière les visions divergentes concernant la transition politique actuelle au Gabon et le rôle des différents acteurs.

Moukouama a ouvert les hostilités en critiquant le soutien d’Essola à Bilie-By-Nze, le qualifiant de « make up intellectuel ». Il a exprimé sa frustration face à son incapacité à obtenir des informations sur l’éditeur du livre, soulignant l’importance de ce point pour comprendre les enjeux politiques contemporains. À travers sa série de critiques politiques, Cash, Moukouama a approfondi ses préoccupations sur la direction que prend le pays.

En réponse, Essola a vigoureusement défendu sa position, suggérant que Moukouama nourrissait une rancœur personnelle envers Bilie-By-Nze, avec qui il avait travaillé en tant que ministre de la Communication. Elle a rappelé que la suspension de son émission Pluriel était le résultat de son refus d’adopter les normes professionnelles que Bilie-By-Nze avait mises en place.

Bien informée sur le sujet, Essola a également révélé que le livre a déjà atteint 1000 ventes en France et sera bientôt disponible au Gabon. Ce succès attire l’attention des Gabonais, alors que Bilie-By-Nze et d’autres cherchent à diffuser ses idées sur la transition politique du pays.

Essola a également critiqué l’approche de Moukouama, l’exhortant à faire preuve de responsabilité et de leadership, au lieu de rechercher des privilèges auprès des nouveaux dirigeants, comme il l’avait fait sous le régime d’Ali Bongo Ondima.

Actuellement en France, Essola a annoncé son retour imminent au Gabon et a exprimé son souhait de débattre publiquement avec Moukouama sur des enjeux cruciaux, tels que l’adoption d’une nouvelle constitution et la direction de la transition politique.

Cet échange met en évidence les tensions persistantes au sein du paysage politique gabonais et souligne la diversité des opinions au sein de la société civile. Alors que certains soutiennent le nouveau gouvernement, d’autres, comme Essola, appellent à un dialogue critique et à une réflexion approfondie sur l’avenir du Gabon. Les Gabonais, confrontés à ces débats, attendent des réponses claires sur la direction à suivre et le rôle des leaders dans cette période de transition.

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