Les experts africains se mobilisent pour faire entendre la voix du continent lors du septième cycle d’évaluation du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), prévu à Kuala Lumpur, en Malaisie. Réunis à Libreville, ils ont défini une stratégie commune pour défendre les intérêts d’un continent particulièrement exposé aux impacts du changement climatique.
Une mobilisation face à des défis extrêmes
Sécheresses, cyclones tropicaux, montée des eaux : les effets du changement climatique se manifestent de manière accrue en Afrique, exacerbant les vulnérabilités sociales et économiques. Les experts insistent sur la nécessité d’investir dans des modèles climatiques spécifiques au continent et dans des technologies de pointe pour mieux prédire et atténuer ces impacts.
Adaptation et financement au cœur des discussions
Lors du sommet, l’Afrique plaidera pour des solutions novatrices d’adaptation transformative, visant à réduire les dépendances aux pratiques qui amplifient les risques. Les pertes et préjudices seront également au centre des débats, tout comme l’accès au financement climatique, encore freiné par des barrières institutionnelles.
Promouvoir des solutions africaines
Pour répondre aux enjeux d’atténuation des gaz à effet de serre, les experts proposent de valoriser les connaissances autochtones et de promouvoir des énergies renouvelables telles que le solaire et l’éolien. La gestion durable des tourbières et forêts africaines, essentielles au stockage du carbone, sera également mise en avant.
En préparant une position unifiée, l’Afrique espère peser dans les négociations climatiques et faire avancer l’agenda mondial en faveur de l’équité et de la résilience.