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Hermann Immongault Éteint le Vent de la Liberté Sous la Transition

Le communiqué publié le 29 septembre 2024 par le Ministère de l’Intérieur, sous la signature d’Hermann Immongault, soulève de vives inquiétudes quant à la direction de la Transition politique au Gabon. En contradiction avec les promesses d’une plus grande liberté d’expression, le texte menace explicitement les voix dissidentes, qualifiant de « conspiration funeste » toute critique des projets gouvernementaux.

Cette réaction intervient après une conférence de presse d’Alain Claude Billie By Nze, ancien Premier ministre, qui avait ouvertement remis en question certaines dispositions du projet de constitution, évoquant des risques pour la cohésion nationale. Le gouvernement, au lieu de favoriser le dialogue, opte pour l’intimidation, rappelant des méthodes répressives utilisées sous le régime d’Ali Bongo Ondimba.

Les populations, longtemps soumises à des décennies de contrôle autoritaire, voient leurs espoirs de changement s’évanouir. La posture actuelle du CTRI pourrait donc rétablir un climat de censure, éloignant le pays des idéaux de démocratie tant espérés.

Pour assurer un véritable progrès, il est impératif que le gouvernement adopte une approche plus inclusive, encourageant le débat autour du projet constitutionnel. Sans cela, le Gabon risque de replonger dans les dérives du passé, à la grande désillusion de ses citoyens.

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