La nomination de Persis Lionel Essono Ondo à la tête du Fonds Gabonais d’Investissements Stratégiques (FGIS) fait face à une tempête médiatique depuis la publication d’un article d’Africa Intelligence. Ce dernier remet en question la véracité de certaines expériences professionnelles mentionnées dans son CV, notamment des collaborations avec des entreprises introuvables dans les registres officiels.
Ces révélations posent un sérieux problème de crédibilité, non seulement pour le principal concerné, mais aussi pour le processus de nomination des responsables publics. Le Conseil des Ministres, présidé par le Chef de l’État, avait validé cette désignation, ce qui soulève des questions sur la rigueur des vérifications effectuées avant de confier un poste aussi stratégique.
Alors que le silence de M. Essono Ondo persiste, le gouvernement se retrouve sous pression pour réagir. Une enquête indépendante pourrait être envisagée pour clarifier la situation. Le Chef de l’État, garant de l’intégrité des institutions, est attendu sur des mesures fortes pour rétablir la confiance.
Dans un contexte où la transparence est essentielle pour attirer des investissements et asseoir la crédibilité des institutions, cette affaire pourrait inciter à réformer le processus de sélection et de contrôle des dirigeants publics. L’avenir de Persis Lionel Essono Ondo, et celui de la confiance publique, en dépend.