Un an après leur arrestation consécutive au coup d’État du 30 août 2023, Sylvia Bongo Ondimba et son fils Noureddin Bongo Valentin vivent une détention marquée par des conditions jugées inhumaines. Leur état de santé alarmant soulève des questions sur le respect des droits fondamentaux.
Incarcérés à la maison d’arrêt de Libreville, l’ex-première dame et son fils, ancien Coordonnateur des Affaires présidentielles, seraient en proie à de graves problèmes de santé. Selon des sources anonymes, Sylvia Bongo, 61 ans, souffre de crampes musculaires, de troubles de mémoire et d’une hypothyroïdie non surveillée, un état qui pourrait provoquer des crises cardiaques. Son fils, quant à lui, subit les séquelles de violences physiques, dont une perforation du tympan, et son état reste fragile.
Leurs avocats dénoncent un « traitement cruel, inhumain et dégradant » et rappellent que leur droit à la santé, garanti par la Constitution gabonaise, est bafoué. Face à l’absence de soins médicaux réguliers, le collectif juridique a saisi la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples pour attirer l’attention internationale sur ces violations.
Pendant ce temps, la famille Bongo tire la sonnette d’alarme. Ali Bongo Ondimba et des proches comme Christophe Valentin réclament des mesures urgentes. Malgré ces appels, aucune amélioration notable n’a été constatée.
Au-delà du sort de Sylvia et Noureddin, ce dossier interroge sur la capacité des autorités gabonaises à respecter les droits fondamentaux dans un contexte post-coup d’État où justice et réconciliation sont en jeu.